La signification psychologique du diabète

Rappel sur le diabète :

Le diabète est une maladie plus grave qu’on ne le pense généralement : près d’un diabétique sur deux meurt d’un accident cardiovasculaire !
Entre 5 à 10% des diabétiques sont ou seront amputés à cause du diabète.

Il est de plus en plus fréquent, et touche un peu plus les femmes plus que les hommes.

Le diabète reste silencieux pendant de nombreuses années. Ainsi 90% des personnes atteintes n’apprennent qu’elles sont concernées qu’après avoir porté la maladie pendant, estime-t-on, 7 années en moyenne.

150 millions de personnes sont touchées dans le monde, soit deux fois plus qu’en 1975.

Le diabète est un problème de régulation de la glycémie, qui peut avoir des causes diverses.
Il existe 3 trois grands types de diabète, et des formes atypiques.

Le diabète de type 1, le plus souvent insulinodépendant, peut survenir à tout âge, mais il apparaît le plus souvent chez les enfants ou les personnes encore jeunes.
Dans cette forme de diabète, une maladie auto-immune détruit certaines cellules du pancréas, qui synthétise l’insuline avec le système immunitaire.

Le diabète de type 2 est plus souvent lié à l’âge, ainsi qu’au surpoids. Il vient d’une résistance à l’insuline, ce qui cause une hyperglycémie, c'est-à-dire un taux de sucre dans le sang trop élevé.

Le diabète gestationnel est dû aux bouleversements entraînés par la grossesse.

Et le facteur pycho-somatique ?

Il existe des prédispositions génétiques au diabète. Cependant, qui dit prédisposition de dit pas fatalité. De ce fait il semble que dans la plupart des cas, un facteur déclenchant mette en branle la machinerie génétique.
Le mode de vie, l’obésité, et l’hypertension sont des facteurs déterminants dans l’apparition du diabète de type 1.

Qu’en est-il de l’influence du psychisme ?


En théorie, l’influence semble assez directe.

Une situation pénible déclenche la production d’hormones de stress, telles que l’adrénaline. L’adrénaline est une hormone hyperglycémiantes – qui inhibe l’action de l’insuline et libère du glucose dans le sang.
Mais surtout, le diabète est avant tout un problème endocrinien. Or le système de production des hormones, il existe une forte dépendance entre chacune, et avec le système nerveux.

Par ailleurs, lorsqu’il est lié à l’alimentation et au mode de vie ( diabète de type 2), il est une conséquence indirecte des problèmes psychologiques qui mènent à la suralimentation.

Quelle est la signification psychologique du diabète ?


Comme nous l’expliquons dans l’article la signification psychologique des maladies, il existe de multiples approches d’interprétation des maux physiques.
C’est au malade de voir celle qui lui parait la plus pertinente, et de trouver la signification qui fait écho à sa situation.
En fait, il n’y a pas de vérité absolue en matière de signification du diabète : à chacun de réfléchir à son propre cas, avec quelques pistes !

Nous en livrons ici quelques unes.
les théories du décodage biologique :

Le sucre permet aux muscles de se mettre en mouvement. Pour eux, le diabète serait une manière excessive de se préparer à l’action. C’est la résistance à une situation mal vécue, ou la répugnance, qui amène ce besoin de se « préparer » à passer à l’action.

Ces théories sont par exemple inspirées du monde animal. Ainsi, l’écureuil arctique, développe un diabète hyperglycémique qui disparaît une fois l’hiver finit. Cependant cette « maladie n’en est pas vraiment une, puisqu’elle permet à l’écureuil de résister contre froid en gorgeant son sang de glucose.
Michel Odoul
Selon les théories  psycho-énergétiques de Michel Odoul le diabète apparaît souvent chez des personnes ayant un père trop autoritaire. Celles-ci seraient poussées à chercher refuge dans l’alimentation, qui symbolise la mère. Il se déclenche souvent en période d’insécurité affective.
un lien indirect
On peut aussi établir un lien moins directe mais tout aussi intéressant entre diabète de type 2 et psychosomatique.
En effet, celui-ci est souvent lié à une mauvaise hygiène de vie : alimentation trop riche, sédentarité. Mais qu’est-ce qui a poussé la personne diabétique à trop se nourrir et ne pas faire suffisamment d’exercices ?

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